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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 09:41

IL VAUT MIEUX LIRE CA QUE D'ÊTRE SOURDS?


...MÊME EN BRAILLE, C'EST PAS SÛR...

 

!!!


Les broderies des prisonniers sont très prisées
mercredi 30 janvier 2013

Londres.De la correspondante de "Sud-Ouest" (fRance)

(Vous n'allez pas rigoler du tout à la lecture de ce gallimatias d'épicier profiteur!
Sauf peut-être face aux arguments
 auto-satisfaits de ces entrepreneurs humanistes).

(Steph)

 

-"Dans les prisons du Royaume-Uni, plus de 400 hommes et femmes pratiquent la broderie. Seuls dans leur cellule ou bien au sein d'ateliers.


Martin était l'un d'entre eux. Il a été libéré l'été dernier, mais parle encore de l'atelier de broderie au présent, avec les yeux brillants de fierté en pensant au travail accompli. En un peu plus d'un an, ce quadragénaire a appris à se servir d'une aiguille et a formé une quinzaine de détenus.

« Un jour, le directeur de la prison est venu voir ce que l'on faisait. Il m'a personnellement félicité », s'étonne encore Martin.


La fabrication de coussins a permis à cet ancien jardinier de mettre un peu d'argent de côté pour préparer sa sortie (*). Elle lui a « dopé le moral » et, surtout, elle lui a apporté la « paix ».


« Dans les prisons où nous intervenons, les détenus sont plus disciplinés. Il y a moins d'incidents, moins de bagarres, moins de troubles mentaux », constate Kate Emck, la directrice de Fine Cell Work. (ça ne s'invente pas!).


L'organisation caritative, créée en 1997, intervient dans vingt-neuf centres de détention. Nicole Winterbourne est l'une des soixante bénévoles de l'association. Tous les quinze jours, cette Française de Londres se rend à la prison de Wandsworth, dans le sud de la capitale.

 

« Ce qui est amusant, c'est que ces prisonniers parlent de broderie comme des professionnels alors qu'un mois auparavant ils n'avaient jamais touché à une aiguille », observe Nicole. Cent heures de travail!


Aux plus doués de ses élèves, cette bénévole passe régulièrement des commandes venues de musées ou de prestigieuses enseignes de décoration. Les prisonniers, des hommes pour la plupart, perçoivent un tiers du prix de vente de ces ouvrages dont la fabrication nécessite en moyenne 100 heures de travail.(**)



Coussins, sacs et dessus-de-lit sont également mis en vente sur le site Internet de l'association. Comptez de 50 € à 150 € pour un coussin.

(**)(Soit entre Cinqante centimes et 15 Euro pour cent heures de boulot!).


Le succès est tel que Fine Cell Work a dû mettre en place des listes d'attente pour faire face à la demande. (Une belle opportunité pour négocier le salaire des tâcherons à la baisse! Pour mémoire, l'Administration pénitentiaire prélève une partie du salaire de celles/ceux  qui auront eu le privilège de bosser en taule pour 1/5eme du SMIC ou moins, destiné à financer les frais de justice, d'hébergement et d'entretien du/de la  détenuE.Note de Nous autres N.I).


Les prisonniers brodeurs font même des émules à l'extérieur, en entraînant leur famille dans leur nouvelle passion. (Le braquo, espérons-nous!!!).


« Les parloirs peuvent être des moments très difficiles, ...souligne Kate Emck la directrice de Fine Cell Work.... Souvent, les prisonniers n'ont pas grand-chose à raconter, mis à part des histoires sordides sur leur vie en prison. Donc le fait d'avoir quelque chose à partager est une très bonne chose. »."-.

 

(Dès maintenant, Kate Emck peut se considérer comme figurant au palmarès des personnes insultées,liste consultable sur nos pages dans la rubrique concernée.).


 

Amandine ALEXANDRE.

(*) Mais c'est la fortune au bout de la nuit!
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