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2 septembre 2012 7 02 /09 /septembre /2012 13:19
lLe beau métier de travailleur internationnaliste du négatif durement compromis en Anngleterre! La chasse aux squatter est ouverte là aussi...I
Chasse 01/09/2012 à 10h44
Amendes et peines de prison :
En Angleterre, le squat devient un délit

http://www.rue89.com/sites/news/files/styles/asset_img_full/public/assets/image/2012/09/maison.angleterre.jpg

Une maison abandonnée en Angleterre

(elias_daniel/Flickr/CC)

 

 

A partir de ce samedi, squatter est considéré comme une infraction pénale en Angleterre et au pays de Galles. Jusqu'alors les diverses tentaives de légiférations tentant de "criminaliser" le squatting n'avaient pas réellement pu aboutir de manière décisive.

On se souviendra particulièrement de l'une d'entre elles particulièrement caricaturale et répressive  que nous avions contribué à combattre dans les années 70/80 aux côtés de BIT Information et du mouvement Release ou encore des Tipis Peoples avec plus ou moins d'éfficacité.

 

Weappons

 

 derrière les barreau

Les squatteurs pourraient alors payer une forte contravention ou même se retrouver en prison.

En réclamant la « justice et l’équité pour les propriétaires », le gouvernement britannique a décidé de faire la chasse aux squatteurs. Sur Twitter, le ministre du Logement, Grant Shapps, notait :

« Squatting has been illegal in Scotland since 1865. From tomorrow it will be a criminal offence in England too. » (Squatter est illégal en Ecosse depuis 1865. Dès demain, ce sera une infraction pénale en Angleterre aussi)

La chasse aux squatteurs est ouverte Outre Manche

Ici c'est celle des oiseaux de passage

 

 

Dès samedi, l’occupation illégale de logements sera considérée comme un délit, passible de six mois de prison et de 5 000 livres (environ 6 300 euros) d’amende. Jeudi 31 août, le ministre de la Justice britannique, Crispin Blunt justifiait cette décision :

« Depuis trop longtemps les squatteurs ont échappé au système de justice et ont causé aux propriétaires des souffrances indicibles en coûts d’expulsions, de réparation et de nettoyage. Mais c’est terminé.

Les propriétaires travailleurs ont besoin et méritent un système de justice qui fasse primer leurs droits – cette nouvelle infraction va permettre à la police et autres organismes de prendre des mesures rapides et décisives pour faire face à la misère des squats. »

Jusqu’alors, les problèmes liés aux squats étaient traités par des tribunaux civils où les propriétaires devaient se rendre pour prouver les délits.

Mercredi 22 août, le ministère de la Justice a publié une circulaire destinée aux forces de l’ordre, concernant l’application de la loi. Elle prévoit une intervention policière plus facile à mettre en place et réduit à néant les supposés « droits des squatteurs », désormais considérés comme des criminels.

« The rich are squatting »

Pour les opposants à cette loi, le gouvernement criminalise les squats mais ne résout pas la crise du logement. Bien au contraire, ils estiment que les expulsions vont conduire les squatteurs à dormir dans la rue.

Selon les statistiques du site Empty Homes, il y avait 720 000 logements vacants en Angleterre en novembre 2011.

Lors d’une interview à la BBC, le ministre de la Justice a rappelé que le nombre de SDF était au plus bas depuis 28 ans et que le gouvernement dépensait près de 500 millions d’euros par an pour les sans-abri et 207 millions d’euros pour restaurer 10 000 maisons vacantes.

Dans un poème intitulé « The rich are squatting » la poétesse et militante de l’Action des squatteurs pour des logements sûrs (SQUASH), Catherine Brogman, accuse le pouvoir de s’en prendre aux plus démunis « alors que les riches pratiquent l’évasion fiscale ».

« The rich are squatting »

Poème de Catherine Brogan, militante Squash

Il semblerait toutefois que les squatteurs aient trouvé un moyen de continuer à occuper des bâtiments.

Sur le site squatter.org.uk, on peut lire qu’il est encore légal de prendre possession des lieux « non résidentiels ». C’est-à-dire tout bâtiment n’étant pas « conçu ou adapté, avant le moment d’entrer, pour être utilisé comme un endroit pour vivre ».

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