27 février 2012, le jour se lève sur une population occidentale qui n’en a rien à battre, une nouvelle génération qui, d’une part, s’active tandis l’autre grande majorité se demande quel habit mettre, se colle les écouteurs d’iPod dans les oreilles et regardent leur Face-de-Bouc quotidien avant d’aller gagner les bancs d’écoles, leur travail, ou dort encore…les veinards! Alors qu’à Londres, Wikileaks lance la publication de millions de courriels sur l’agence de renseignement privée Stratfor, Texas.
Mais qu’est-ce donc que cette agence Stratfor, se demandera-t-on béatement, si on a encore un minimum de curiosité…
Et ben, l’agence Stratfor fournit des renseignements confidentiels aux grandes entreprises telles que: Dow Chemical Corporation à Bhopal en Inde, Lokheed Martin, Northrop Grumman, Raytheon et quelques agences gouvernementales telles que la DHS (Département de la Sécurité intérieure des USA), les «Marines»et la DIA (Agence du renseignement pour la défense). Son financement est assez occulte et cette société n’hésite pas à des méthodes psychologiques fort discutables.
Ses cibles ont été, for exempel: Hugo Chavez, président du Vénézuela, Julian Assanges himself ainsi que le réseau Wikileaks, les activistes demandant réparation depuis l’accident de 1984 à Bohpal en Inde et ceci pour le compte de Dow Chemical et Union Carbide, (accident qui, souvenous-nous, a causé des milliers de morts, plus d’un demi-million de blessés et des dégâts sur l’environnement qui ne sont toujours pas réglés).Et ce n’est que la pointe de l’iceberg, Stratfor étant rejoint et financé par Goldman Sachs dans le but d’utiliser les renseignements acquis pour: «…faire du trading dans toute une gamme d’instruments géopolitiques, incluant les obligations gouvernementales, les devises, etc…».
Et oui, Strafor passe aussi des accords secrets avec des dizaines de médias et de journalistes, sans compter les informateurs de tous pays et de toutes obédiences confondues. Et il va de soi que Stratfor fait tout pour emmerder Wikileaks qui diffuse depuis hier et depuis Londres, plus de 5 millions de courriels datés de juillet 2004 à fin décembre 2011.
Mais pour en savoir plus, le site wikileaks.
Suite à cette information plus très fraîche car datée d’hier, me faut faire la transition sur ACTA sans lier les deux affaires…quoique!
Car ACTA est tout de même une loi qui va réguler le WEB à sa façon et interdire certains partages d’informations. Tous les internautes savent qu’il n’est que très difficile de télécharger des créations artistiques sans connaître le béat-ba informatique. C’est donc bien qu’il y a des logiciels qui protègent les films ou les musiques qui se vendent sur Internet. La grande majorité des internautes se connectent sur les réseaux sociaux et s’informent par ce biais-là. Les données informatiques sensibles sont elles, partagées sur Intranet, (soit un Internet intérieur à l’entreprise, ceci pour les benêts), et que les efforts doivent se faire au niveau du personnel et des clés USB qui transitent dans la boîte. Mais en aucun cas, les données sensibles sont envoyées comme ça, par Internet, pour faire plus rigolo.
Que vise donc ACTA??? Sinon autoriser la censure et bafouer la liberté de s’informer! ACTA pourrait donc s’en prendre à Wikileaks ainsi qu’à tous les médias qui diffusent les données confidentielles sur la manière de procéder de certains champions de la malhonnêteté qui n’hésitent pas à user de méthodes condamnables, si Justice indépendante et impartiale il y a!
On entend déjà une majorité de personnes qui se disent: «Mais à quoi bon! Tu ne peux pas changer le monde, quand même! Alors laisse pisser le Mérinos et vas sur Face-de-Bouc, c’est plus rigolo! On y voit des gens s’insulter sur des conneries et on vit tout aussi bien!». Certes, mais au moins, en s’informant sur certaines techniques que tout le monde connaît en regardant «Les Experts», «NCIS» et «Secret Story», on peut encore se rassembler et lutter ensemble avant qu’il ne soit trop tard et qu’on nous impose une censure dont nous tous allons en pâtir.