Par Olivier Bonnet - Plume de presse
Ah il est fort, quand même notre président. "Souvenirs de la chute du Mur de Berlin, le 9 novembre 1989, peut-on lire sur sa page Facebook, le texte suivant illustrant la jolie photo ci-contre : J’étais alors secrétaire général adjoint du RPR. Le 9 novembre au matin, nous nous intéressons aux informations qui arrivent de Berlin, et semblent annoncer du changement dans la capitale divisée de l’Allemagne. Nous décidons de quitter Paris avec Alain Juppé pour participer à l’événement qui se profile. Arrivés à Berlin ouest, nous filons vers la porte de Brandebourg où une foule enthousiaste s’est déjà amassée à l’annonce de l’ouverture probable du mur." Le journaliste de Libération Alain Auffray se gausse sur son blog : "Marteau en main, il y était, Sarko, à Berlin. L’homme qui s’apprête à faire l’Histoire ne pouvait rater ce moment historique. Epatant !" Suit une réfutation en règle des propos présidentiels : "Le problème c’est que l’histoire qu’on nous raconte ne tient pas debout (...) Le matin du 9 novembre, personne à Paris - ni même à Berlin - ne pouvait soupçonner que le mur allait tomber. les radios et télévisions ouest-allemandes n’ont commencé à évoquer la "libre circulation" qu’à partir de 20h. Et ce n’est qu’après 23 heures que les Berlinois de l’Est, prenant ces informations prématurées pour argent comptant, furent si nombreux à se masser devant le poste frontière de la Bornholmer Strasse que les garde-frontière est-allemands finirent par lever la barrière. Parole de témoin : jamais "l’événement" ne s’est "profilé". Témoin, Alain Auffray l’est assurément : il était alors en poste à Berlin, correspondant de plusieurs journaux français. "Et pour faire bonne mesure, poursuit le journaliste, il ajoute cette scène totalement fantaisiste : "Arrivés à Berlin ouest, nous filons vers la porte de Brandebourg où une foule enthousiaste s’est déjà amassée à l’annonce de l’ouverture probable du mur". A aucun moment l’annonce d’une "ouverture probable" n’a provoqué le moindre rassemblement à l’Ouest. La foule était massée à l’Est. Et beaucoup plus au Nord, dans le quartier de Prenzlauer Berg. Les Berlinois de l’Ouest n’ont commencé à s’attaquer au mur que le lendemain 10 novembre. Ils ont été rejoints par des visiteurs venus du monde entier. Parmi lesquels, Nicolas Sarkozy et Alain Juppé." L’invraisemblance totale du récit discrédite sans appel le menteur. Mais était-il même à Berlin le lendemain, comme l’avance Auffray ?
Benjamin Ferran a mené l’enquête pour Offnotes : "Voici un extrait du livre Le Joker, de Céline Edwards-Vuillet. Il s’agit d’une biographie “non autorisée” de 2001 consacrée à Alain Juppé et trouvée grâce à Google Books. J’en ai assemblé de brefs extraits pour obtenir plusieurs phrases complètes. "Lorsqu’il retourne à Berlin six mois plus tard, le 16 novembre, avec François Léotard et Alain Madelin, Alain Juppé découvre un autre univers. Là, il touche les quelques pans de mur encore debout, passe de « l’autre côté », tandis que des Allemands de l’Est accélèrent à coups de pioche la désagrégation de quarante années de honte." (...) Confirmant cette chronologie, voici comment Claude Sarraute parlait dansdu 21 novembre 1989 de tous ces politiques qui se sont rués vers Berlin avec plusieurs jours de retard. Il y est fait mention d’Alain Juppé et d’Alain Madelin. "Il y a qu’à voir la ruée de nos politiciens et de nos intellos en mal de pub, amenés là par charters entiers, qui se pavanent en travelling arrière devant les caméras. Juppé, Madelin, Mur de Berlin. Une, première. Silence. Moteur. Et encore, je vous parle que des retardataires. Il y a huit jours, on les a pas vus à la télé because raté." De fait, le 10 novembre 1989, Alain Juppé réagissait à la télévision sans la moindre mention d’un voyage éclair. Qu’en conclure ? Que cet Alain Juppé, que l’on voit sur la photo à côté de Nicolas Sarkozy, a fait son premier voyage à Berlin avec d’autres élus du RPR le 16 novembre d’après un livre qui lui est consacré et n’était pas à Berlin le soir-même selon Claude Sarraute (il n’est pas fait mention nommément de Nicolas Sarkozy, mais le message Facebook indique qu’ils ont fait le voyage ensemble). (...) Dans un entretien à TV5, Alain Juppé évoque sa venue le “10 ou 11 novembre”. Mais plus le 9 novembre". Ce qui contredit ce qu’il affirme sur cette vidéo, dans laquelle il reprend la fable de sa présence à Berlin le 9, le jour de la chute du mur. A présent que le mensonge est établi, lisons la fin du texte de Sarkozy, "racontant" les événements berlinois : "Nous filons ensuite vers Check Point Charlie pour passer du côté est de la ville, et enfin confronter ce mur dans lequel nous avons pu donner quelques coups de pioche. Autour de nous, des familles se rassemblaient pour abattre le béton. Certaines venaient nous parler pour nous expliquer leurs sentiments, leurs ambitions nouvelles, et partager leurs émotions après des décennies de séparation. La nuit s’est poursuivie dans l’enthousiasme général : les retrouvailles du peuple allemand sonnaient la fin de la guerre froide et le début d’une période de grande liberté en Europe." Voyez avec quel applomb il s’invente un rôle. Cet homme ne connaît décidément aucune limite. Et c’est encore Internet qui stoppe la désinformation.
Source: Plume de presse
quels paillasses!!!
Ni exploiteurs, ni exploités, consom'acteurs et associés!!
l'homme qui valait 3 milliards de cacahuètes. Hop ! chez le taxidermiste, pour faire peur aux enfants pas sages
ils sont vraiment trop cons la cellule de comm' de l'élysée! ils croient que ça change quelque chose pour le pékin moyen, d'essayer de faire croire que leur nain de jardin "y était?"alors que tout le monde s'en contrefout!
france inter a déjà balancé ce matin et juppé a confirmé que sarko n'était pas à berlin à ce moment là...
if you can't sing good, sing loud! (proverbe irlandais)
M'enfin ce sont encore des blogueurs qui ont dénoncé le mensonge. Parce que la presse à la botte hier (le Monde, le NouvelObs, etc...) se contentait de rapporter l'évènement tout chaud sans se poser la moindre question.
Pour un peu, (montages de toph à l'appui) ils y étaient tous, depuis le petit nicolabasléon au courageux Filons vite, avec Brice d'anus et même Eric Besson copains comme choucroute juste à la sortie de la promo de l'ENAPORCHERIE....L'attrait pour la choucroute "par cons, tu masses?"...
Les services de com de l'Elysée sont encore plus mauvais que ceux des stal's...
Eux s'en sortent mieux, songez un peu:
Egon Krenz, revient sur la scène, Gorby-Gorby aussi, Reagan est réhabilité....La vieille lèche qui valait ça, le Cire-grolles du Pape le chef de la solide arnaque, y sera...Le cacochyme BUSH père aussi...
Vous allez voir qu'ils vont aussi nous retrouver les époux Ceaucescu prétendument exécutés dans le cours d'une très maladroite mise en scène qui à fait se marrer l'Europe toute entière. et a été recopiée avec ses erreurs dans le cadre de celle de Sadham Hussein qui n'est pas invité cette fois-ci... Giscard, Chirac Maggy ou son clone...
Merde! quand on hait on a toujours vingt ans!
LES ORDURES CREVENT TOUJOURS DANS LEUR LIT
!!!
La réalité est ce qui s'inscrit en négatif des apparences.La publicité du négatif résidant en toute chose est un acte de sabotage salutaire, humoristique et heuristique de tout ce qui est.
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1 Commentaire
-Alinéa 1): Les pick-pockets récidivistes aux deux mains tranchées, non accompagnés et sans surcharge de bagages pourront sur le réseau ferroviaire hexagonal circuler librement en toutes classes à la condition de respecter scrupuleusement les interdictions touchant à la lecture de périodiques ou au fait de fumer des cigarettes de contrebande.
Ils ne pourront davantage toucher les fesses des contrôleuses dans l'exercice de leurs fonctions.
-Alinéa 2): Les escrocs et autres bonimenteurs, gueulards, bavards, ayant subi l'ablation de leur organe vociférant auront dans certains cas précis voix au chapitre.
-Alinéa 3): Les pamphlétaires, les Taziens/taziennes et autre incontrolados ou anarchistes suspendus aux directives dites "du croc de boucher" auront droit à une double ration de boudin et à un verre d'eau les jours fériés (dimanches y compris).
-Alinéa 4): Les personnes ayant eu à subir diverses lapidations bénéficieront à titre exceptionnel, une fois par an, de séjours gratuits dans des centres agréés où seront réunies les conditions objectives des divers sommets OTAN, ENVIRONNEMENT, SOCIAUX etc, dans des usines désaffectées ou encore des sites ruraux privilégiés tels le Larzac.
Il pourront y pratiquer en toute sécurité leurs jeux favoris: lancers de bouteilles incendiaires, de pavés, jouer de la fronde, donner de la voix, se rouler dans la farine ou attendre le bus.