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24 mars 2010 3 24 /03 /mars /2010 09:05

Sortie nationale le 24 mars 2010

Sur les bords de Loire, Bernard Gainier continue bon gré mal gré à cultiver sa vigne et à partager son vin entre amis au « Bureau », sa cave. À 73 ans, il a toujours vécu seul et reste fidèle à un mode de vie rural qu’il a toujours connu. Bernard est un gardien de la mémoire. Celle du poète local Gaston Couté, héritier de François Villon, qui connut son heure de gloire dans le Montmartre de la Belle Époque.

Les deux hommes, qu’un siècle sépare, ont en commun des idées libertaires et la volonté de témoigner de la condition paysanne des plus humbles. Depuis 25 ans, Bernard écume les salles des fêtes de la région pour faire entendre les textes du poète écrits dans sa « langue maternelle », le patois beauceron.
En 2009, il a enregistré son premier CD en solo, une consécration qui le laisse de marbre… « J’chu d’abord un pésan ».

Rencontres, débats : la diffusion en salles sera accompagnée de rencontres, débats, et parfois de concerts... Si vous voulez organiser une soirée projection au cinéma dont vous vous rappellerez toute votre vie, n’hésitez pas à nous contacter assez tôt.

Thèmes abordés dans le film : Gaston Couté, Monde paysan d’hier et d’aujourd’hui, bio, pas bio, les patois et histoire des langues, culture libertaire, viticulture rouge et noire...

Bande annonce et extraits

Critikat.com La République du Centre France Bleu Orléans

Les Mutins de Pangée Film des Deux Rives CNC

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commentaires

J
<br /> tu sais que j'ai eu la chance, il y a "quelques" années (au moins une quinzaine, en fait... ça nous rajeuni pas, tout ça !) de rencontrer Euh'l'Bernard, du côté d'Orléans, dans son village (dans un<br /> trocson, en fait)... L'anar de service, sympa, des potes un peu moins (de mon point de vue...) mais qui fermaient leur gueule devant la gouallante du Bernard de peur de se prendre un fion qui leur<br /> fermait leur caquet un bon moment... Bon souvenir de quelques verres en compagnie d'un type qui m'arrachait des sourires et qui conjugue l'anarchie avec la simplicité, avec aussi un sacré<br /> caractère...<br /> <br /> Tiens, ça me rappelle aussi d'autres qui, comme lui, ont gardé le "bon sens paysan", le mélant au "j't'emmerde" anar et cultivant, en envoyant se faire foutre les gros cul-terreux beaucerons qui<br /> épandent leur merde à tour de bras dans les champs, leur terre dans la simplicité, sans rien balancer d'autre que du fumier... L'écologie sans nom, la vraie qui ne porte ni brassard, ni couleur,<br /> qui regarde, dans ses champs, et pas du haut d'un appart citadin "bio", la mauvaise herbe pousser...<br /> <br /> La nostalgie du truc me pousse à passer un énorme salut à Loulou, autre paysan de beauce, et à ses poules qui trainent dans les rues du village, à ses vaches qui donnent un lait non coupé et si<br /> bon, à son vieux tracteur et à ses verres sales (mais désinfectés par la goutte faite maison qui ne risquait pas de laisser vivant le moindre microbe), à cette ferme "à l'ancienne" qu'il a<br /> "modernisé" en coulant du béton dans la chambre chauffée (la pièce à vivre restant de terre battue, chauffée par le poelle à bois). Gamin, j'ai trainé dans cette ferme, j'ai couru dans les champs,<br /> j'ai approché avec crainte ses vaches. Rien n'a changé chez lui et si vous passez par Loulappe, passez lui le bonjour de ma part...<br /> <br /> <br />
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