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22 juillet 2013 1 22 /07 /juillet /2013 20:31

Il était une fois…

 

Ah oui, je ne vous ai pas prévenu, pensant que vous connaissiez l’histoire de Tarnac et des aventures de la cellule invisible ! Le montage de cette histoire serait risible s’il ne touchait pas des personnes, un groupe ayant choisit de vivre autrement, et si les aberrations policières de cette histoire n’avaient pas conduit à l’enfermement plusieurs mois de certains des membres de ce groupe (6 mois pour Julien Coupat). Mais faisons un rapide come back…

affaire-de-tarnac

 

Il était une fois, donc, un groupe de jeune décidés à vivre autrement. Ce groupe s’était installé, en 2003, dans le village bucolique de TARNAC, achetant une ferme pour tenter une expérience autonome liée à ses convictions.

 

Bien entendu, la méchante reine, Sarkozie, n’aimait pas cette expérience, d’autant que, ses gnomes DéCéhéRI et DéhèSTé le lui répétaient souvent, la situation du royaume était explosive, pré-révolutionnaire, pour tout dire, le danger planait que d’autres ne prennent ombrage de l’expérience pourtant très confidentielle de ce groupe.

 

Mais la méchante reine ne voulait aucune tâche dans son royaume ! Chaque sujet devait être soumis, répondre au code de bonne conduite que la reine et ses prédécesseurs avaient édicté pour maintenir servile la population.

 

Les gnomes soupçonnaient le groupe, et son leader (là, nous sommes en plein conte, comme vous pouvez le constater, puisqu’on parle de leader pour un groupe se réclamant du situationnisme… Chacun sait, je pense, que leader et situationnisme sont antinomiques, non?), d’avoir commis un de ces livres, titre phare chez AUCHAN, qui cherchent à bousculer l’ordre établit, tout en restant dans un domaine mercantile (bon, c’est un conte, en même temps, vous n’allez quand même pas tiquer quand des combattants de la société du spectacle font eux-même du spectacle, non?)

 

Pour ces raison, la reine avait demandé à ses gnomes de surveiller ce groupe, ce qui fût fait, au plus tard, en avril 2008 (retenez bien les dates, c’est important).

 

Sans en référer à quiconque, contrairement, pourtant, au code que la reine prétendait suivre, le groupe fût donc mis sur écoute et surveillé, filé, photographié sous toutes ses coutures.

 

Novembre 2008 (après, donc, 7 mois de ce traitement, ce qui, connaissant la discrétion des services secret français, laisse dubitatif quand au fait que le groupe n’aurait rien remarqué), un sabotage eu lieu à quelques centaines de kilomètres de TARNAC, le village de nos irréductibles autonomes.

 

L’occasion était belle ! Il fallait faire un exemple, et même si le sabotage, requalifié en « attentat terroriste », même si aucune vie n’a jamais été en jeu et que la seule terreur qui découle de cet acte est celle des retards de trains (quelle frayeur, quand même…), fut revendiqué par un groupe proche de l’écologie dure allemande, il n’était pas question de laisser passer l’occasion de frapper fort sur ces jeunes de TARNAC.

 

À coups de preuves trafiquées, de témoignages bidonnés, d’écoute citées mais jamais produites, de filatures invraisemblables faisant rouler de vieilles bagnoles à plus de 200 dans des routes forestières et de preuves innocentant les inculpés non prises en compte, voilà nos terroristes en prison ! La reine exulte, ses barons et comtesses mouillent leurs culottes, et la presse reprend le cirque médiatisé de l’intervention policière, et des révélations farfelues sans rien remettre en cause.

 

Mais les grains de sable de l’accusation sont, quand même, bien gros, semblables à des rochers de plusieurs tonnes, et ne passent pas le tamis de la réflexion la plus simpliste, instaurant un doute chez ceux qui, oh, chance, disposent de plus de 3 neurones !

 

Qu’à cela ne tienne. On feinte, on bloque l’instruction à décharge, on impose le secret défense pour ne pas exhiber les preuves qu’il faut prendre pour argent comptant, croix de bois, croix de fer, si je ment, je vais en enfer…

 

Comme cette semaine, qui voit les principaux témoins, aux témoignages abracadabrantesques, voyant les mêmes personnes dans plusieurs lieux en même temps, sauvés de toute procédure pour faux témoignage grâce à la divine protection du secret défense. Ils auraient pu être mis en cause dans une production de preuves, mais non, la sous-direction antiterroriste (SDAT) de la police judiciaire, et la direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), jouent les grandes muettes ! Circulez, y a rien à voir !

 

Et pourtant, de fait, aucun des fonctionnaires présents sur les lieux de filature n’a vu le sabotage lui-même, alors qu’ils étaient une vingtaine, selon eux… comme on peut douter que Julien COUPAT ou Yildune LEVY les aient vu (avec BEAUCOUP d’imagination) ! Mais, pas de chance, aucun de ces 20 là, ni même leurs hiérarchie, n’ont gardé les procès verbaux ! Non, on vous dit, il va réellement falloir les croire sur parole…

 

Parce que, quand même, ils en savent, des choses, nos amis des renseignements intérieurs ! Et ils l’ont, à maintes fois, prouvé !

 

De nombreux blogs ont, ainsi, été développés parlant de l’affaire de TARNAC, souvent pour ne reprendre que les information médiatiques.

 

Et pourtant, parmi ces blogs, certains semblent bien mieux informés que d’autres, et certains auteurs bien plus au courant que les médias des développements de l’affaire ! Et pour cause…

 

Pour ne citer que 6 de ces blogs, les plus informés, Icarie, Le pêt du diable, Dans le grand corps social de l’empire, Celui qui fait au peuple de fausses légendes, A un ami et un blog de médiapart, créé par un certain « Dédicaces», blogs qui ont très largement été repris et transmis au méRdias, qui n’ont eu de cesse de suivre ces informations très pointues, sont en fait l’œuvre d’un seul et même homme. Un certain « Rosa Luxemburg », d’après son adresse mail, le même Rosa Luxemburg qui a contacté le fameux David Dufresne, alors que celui-ci écrivait son livre sur l’affaire de TARNAC, appelé « Tarnac, magasin général », pour lui fournir tout un tas de renseignements collant extrêmement aux thèses policières, tout en se faisant passer pour un de ceux de TARNAC.

 

(voir les exemples de courrier là : http://raphaelilodet.netii.net/dufresne2.pdf et là : http://raphaelilodet.netii.net/dufresne3.pdf )

 

Mais voilà, pas de chance pour Rosa Luxemburg, qui, quelquefois se fait aussi appeler "Raphel Ilodet" ou "Isoard est guéri", même chez nous, pauvres idiots que nous sommes, il existe quelques personnes qui savent dépasser, en informatique, la simple utilisation de Windows. Et un nom n’a pas tardé à faire surface, sous une même IP (82.225.162.1), donc adresse, le nom de Christian Bichet, qui s’avère n’être qu’un policier de la direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), venant des ex-renseignements généraux (RG).

 

Arrosant les méRdias d’inFAUXmations recoupant le dossier de police, en se faisant passer pour un de ceux de TARNAC, notre espion tentait bel et bien de faire pencher la balance médiatique du côté de la police…

Les inFAUXrmations transmises par les médias laissant penser que le groupe de TARNAC pourrait être coupable venaient donc, directement, de la police ! La manipulation fût belle, mais la voilà éventée…éventrée par les "schtarponnes-et-je-te-lâche-plus -by them self."

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commentaires

S
<br /> oh les gros vilains nigauds!! qui FRAGNOLENT de la façon....et qui vont se retrouver au placard à origamiser des cocottes en papier, je parie... mékissoncons!!!!<br /> <br /> <br /> Bises du Sam <br />
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O
<br /> J'aime.<br />
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