Les boutiquiers de toute sorte se bousculent sans vergogne sur le dernier produit classé "Out" en Aout comme on parade sur un tarmac ou sur une croisette à la mode!
la dernière échappée
de Charlie Bauer
sans bris de cloture
....
Les Marxistes Léninistes se découvrent un certain "amour très emphatique" pour les hors-la-loi,...
Ils font montre -comme on le voit une nouvelle fois sur ce même registre- d'une grande capacité en matière de recyclage adapté .
Mais ils ne seront pas les seuls dans cet exercice particulier de seconds couteaux spécialisés dans les abattages "post-mortem", tuant encore et encore tout ce qu'ils n'auront pas réussi à récupérer définitivement, y compris les morts, bien entendu...
Nous y rencontrerons une floppée d'humanistes professionnels cyniques aménageurs de l'espace carcéral, de journalistes se risquant à encenser la marge pour ne pas manquer l'occase d'être à la page, à la quête d'un "pute litzer", de salopards jamais avares ou même en retard d'un spectacle qui hier auraient exigé la guillotine en place de grève, errigent cette fois un autel de circonstance qu'ils voudraient profitable à leur esprit de "saint corps billard"....
Nous avons déjà exprimé ici-même nos réserves quant à la participation à contre-temps d'un Charlie instrumentalisé à diverses opérations de foire à la fois ridicules et significatives concourant toutes à faire "grain-gros-gains" sur le corps du Jacques occis "courageusement" par l'inimitable commissaire Robert Froussard et ses sbires du côté de la porte de Clignancourt!
Sanglant et immonde guet-appens!!!
http://linter.over-blog.com/
La dernière cavale déja dans tous les collimateurs
de la culture miradors
Et les voici tous à la queue-leu-leu, fiers comme des "bars-tabac" d'être de la cohorte des nombreux "amis de Charlie"...
Charlie, comme nous te l'avions déjà dit...
-"Fais gaffe, tu as beaucoup trop d'amis...".
Coure plus vite Charlie,
le vieux monde est toujours après toi....
A la Ciao Charlie
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Steph.
J’accuse
«Ceux qui nous paraissent grands le sont bien souvent parce que nous sommes à genoux »
Debout, hommes de la terre, devenez enfin ou encore ce que vous êtes: des hommes !
Essayons encore de nous parfaire homidiens entre nous, et non plus lupus de l’un à l’autre, comme il est dit et pratiqué dans cet espace planétaire pluriquotidien, où il est d’évidence que l’homme a autant de raisons d’être bon que son contraire, ne pratiquant souvent cette raison d’être qu’à contrario de l’Etre de raison qu’il conviendrait.
Pour évoquer la condition humaine autrement que par le truchement littérateur et même philosophique, pensez-vous que la sacro-sainte «Raison d’Etat» soit bien conforme à l’état de raison?
L’impérativité étant dans l’accusation et partant, dans la revendication
J’accuse l’Etat, prétendu garant de l’état de droit, de faillir à ses devoirs –et les plus fondamentaux, même- quand ce ne serait que ceux instruits par la Déclaration des Droits de l’Homme, stipulant que nous sommes tous égaux devant la loi.
J’accuse cet état de fait dont la responsabilité revient à l’Etat.
J’accuse la politique étatique de n’être que ce qu’elle est, une oligarchie politicarde à des années-lumière du sens politis du terme grec et dont la pratique serait au service de la cité.
J’accuse le Nationalisme érigé en Front commun de pensées, de comportement, et qui prône dans ses flatulences et rôts ponctuels, l’exclusion, la discrimination, la manipulation, la domination, l’exploitation, l’effraction des consciences, l’infraction du droit social, économique, civil, pénal…
J’accuse cette même oligarchie de nous contraindre à la pensée unique et télécrate, par induction de planification culturelle, sociale, économique, historique.
J’accuse la perversion phallocrate qui, depuis des millénaires, nous oblige dans la pornographie dominante des rapports homme-femme.
J’accuse le poète qui prétend que la femme est l’avenir de l’homme alors que celui-ci ne conçoit que le seul rapport culaire avec la féminité de cet individu identifié au 3615 de tous les désirs fantasmatiques et cul-turels.
J’accuse la femme dans son rapport prostitutionnel à l’homme.
J’accuse la mondialisation qui va de l’Euro au Waterloo de toute intelligence sociale et humaine.
J’accuse ces manipulateurs intellocrates pontifiant par livre noir et bordant le lit de la Pensée Unique où se vautrent les certitudes conformes de la sénescente facilité.
J’accuse nos éducateurs d’être éducastreurs des forces vives de l’espoir et de sa pratique revendicatrice.
J’accuse ce Dieu d’être patron et patrie, et ses apôtres patriotes. J’accuse ses saints et patrons à ne pouvoir être ces seins nourriciers de la pensée humaine.
J’accuse le désespoir, s’il n’est autrement perçu que comme la forme supérieure de la critique et qu’il convient d’appeler bonheur.
J’accuse l’amour lorsqu’il est comptable d’une réciprocité, donc commerciale.
J’accuse la haine si elle ne sait se concevoir de classe.
J’accuse ces pédophiles politicards de baiser et tuer l’enfance en chacun de nous.
J’accuse l’ignorance de se conforter dans la bonne conscience d’un Savoir, digéré par un pouvoir gargantuesque.
J’accuse les optimistes s’ils ne savent être pessimistes des réalités existantes.
J’accuse l’homme d’avoir fait du loup son chien et de l’homme son esclave.
J’accuse cette aristocratie promue en Cour boursière, d’être ce qu’elle n’est pas –aristocrate- et ce qu’elle est: assassine du genre humain.
J’accuse l’homme d’être prédateur de toutes les espèces, végétales et animales et de la sienne en particulier.
Je vous accuse en m’accusant d’être ce que nous sommes, mais critiques cependant, ce qui nous autorise à être différents.
En vous espérant bonne accusation de ce vrac accusateur.
Charlie Bauer, sociologue.
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