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22 avril 2012 7 22 /04 /avril /2012 07:43
A propos de la répression et de la persécution politique au Mexique

Prison Politique :

“Le Chemin de la répression.

Notes pour une histoire de la persécution politique au Mexique”.

Rapport élaboré par Gloria Arenas Agis et Eugenia Gutiérrez

Traduction : Les trois passants

 

La répression à l’encontre des mouvements sociaux au Mexique a une longue histoire, qui ne date pas des gouvernements PANistes, mais le phénomène dont nous sommes témoins avec cette administration, est celui de la légitimation de la criminalisation de la dissidence à travers des réformes judiciaires qui ont pour prétexte la lutte contre la délinquance. Ils établissent un cadre légal pour emprisonner et frapper le mouvement social…

La stratégie utilisée par le gouvernement contre les militants/activistes sociaux consiste en la fabrication d’accusations fédérales contre eux, telles que “obstruction des voix de communication”, “destruction de biens fédéraux” ou “séquestration aggravée”, afin que dans leur dossier n’apparaissent pas tel quel des accusations politiques. Cette stratégie a permis, autant à Vicente Fox qu’à Felipe Calderón actuel président du Mexique, de déclarer à plusieurs reprises qu’au Mexique, il n’y a pas de “prisonniers politiques”…

Le 2 octobre 2008 a été présentée la première partie d’un rapport élaboré par les compañeras Gloria Arenas Agis et Eugenia Gutiérrez qui s’intitule “Le Chemin de la répression. Notes pour une histoire de la persécution politique au Mexique“.

Vous trouverez un résumé de ce rapport en français ainsi qu’une Analyse relative à la prison politique au Mexique (A propos de l’Autre Campagne) sur: http://liberonsles.wordpress.com/prison-politique/

*Gloria Arenas est une ancienne prisonnière politique originaire d’Orizaba dans l’Etat du Veracruz. Gloria a été détenue 10 ans dans la prison de Chiconautla, dans l’État de Mexico ; elle a été libérée le 28 octobre 2009. L’emprisonnement politique tel qu’elle l’a vécu est tout à fait caractéristique de l’emprisonnement  politique au Mexique : il y a eu détention illégale, disparition durant plusieurs jours, torture, irrégularité durant le procès, avec de fausses déclarations de lieux et dates d’arrestation et détention.

*Eugenia Gutiérrez est professeur à l’UNAM (Universidad Nacional Autónoma de México) elle a beaucoup travaillé sur la prison politique, la résistance, la répression et l’organisation du mouvement social au Mexique. Elle a participé à de nombreuses rencontres sur les thématiques des femmes disparues, assassinées et emprisonnées au Mexique pour des raisons politiques.

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