Nous ne voulons pas de nouvelles prisons ;
nous voulons raser au sol tous ces lieux infâmes.
Nous ne voulons pas que les villes deviennent davantage de ces relais-prison, taillés dans le vif d'un urbanisme concentrationnaire entre-coupé de quartiers "bo-bo" et les campagnes des bagnes pour satisfaire et rassurer les riches, les puissants, les eurocrates et les fonctionnaires. Nous ne voulons pas de ces taules ni même d'aucune autre parce que nous n’acceptons pas que l'impuissance de ce ce système à gérer ce qui découle naturellement de ce qu'il produit et comment il le produit, parceque nous refusons que cet Ordre Social impossible à réformer s'ingénie -afin de se maintenir encore un peu- à l'institutionnalisation de la barbarie sophistiquée qu'est l'enfermement des personnes et la kirielle de mesures annexes qui en découlent inexorablement, le durcissement des conditions de vie, la misère croissante et la criminalité connexe, les agressions policières, l’abrutissement de nos cœurs et nos têtes par un monde qui ne tourne que pour le fric et le pouvoir. Nous voulons la liberté.
Nous nous insurgeons pour elle, et combattons pour la liberté de toutes et de tous.
Quelques milliers d’exemplaires en ont été mis dans les boîtes aux lettres du bas de Saint-Gilles.
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