Place Tahir....(en arabe : ميدان التحرير, Mīdān at-Taḥrīr),10 mois après....
((Anté: http://nosotros.incontrolados.over-blog.com/article-la-place-al-tahir-est-elle-ce-matin-en-passe-de-devenir-aussi-celebre-que-la-rue-gay-lussac-le-boul-mich-la-sorbonne-66382991.html ))
La police et l'armée retrouvent leurs "bonnes vieilles habitudes", plus vite que la mémoire des gens ne s'estompe sous les coups de butoir des butors de la falsification....
On évoque ici et là -"Leur presse"- près d'une cinquantaine de morts dont de nombreux par balles réelles...(Balles réelles? Quel euphémisme pour opposer à celles-ci les "balles caoutchouc" qui n'en seraient pas...).Mouai-mouai....
Cette fois-ci, les révoltés de la place Al Tahir n'entendent pas s'en laisser conter et fustigent la police et surtout l'armée, institution qui étrangement bénéficiait encore dans la population d'un large et inexplicable "crédit moral".Nombreux sont ceux qui au delà de l'exigence de voir les militaires quitter le pouvoir, certains exigent la démission de tous les officiers et aussi des civils impliqués dans le Conseil Militaire, avant et après la chute de Moubarak.D'autres veulent limoger la police.
Bien entendu ces coquins qui se sont emparés du Pouvoir ne sont pas du tout disposés à l'abandonner à de tels "irresponsables et contre-productifs gauchistes" qu'il s'agit de mater. D'abord en les isolant sur le plan intérieur comme sur le plan international.
Ainsi ce qui filtre de "leur presse aux ordres" est que les rassemblements se succédant place Al Tahrir ne seraient que l’œuvre d'intégristes islamistes ourdie pour "saboter la révolution" dont l'armée et la police seraient bien entendu "les inflexibles gardiens".
Or, il se trouve que sur cette place, s'il y a des Musulmans -et comment pourrait-il n'y en avoir pas?- la présence "d'intégristes" ou de représentants islamistes radicaux, n' y est pas particulièrement remarquée.
En revanche, les jeunes des banlieues du Caire, des employés ( hôpitaux/éducation/
Les affiches électorales sont arrachées, déchirées, brulées. Les panneaux quant à eux viennent équiper les éphémères barricades rapidement et brutalement démembrées par la police et même par certains "miliciens"(petits commerçants, artisans s'étant d’ailleurs déjà illustrés contre les révolutionnaires il y a dix mois comme de vrais chameaux!) .
-(A Suivre)-
Steph.
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